Le laboratoire a souhaité, dans le cadre du projet Territographie (collaboration avec le MUCEM) explorer dans quelle mesure des données d’origine citoyenne peuvent contribuer à mieux documenter et comprendre des petits patrimoines. Le projet avait pour volonté de relayer les initiatives citoyennes (et non de les capter) et de mieux les comprendre, d’en observer et le cas échéant défendre le potentiel. Il a permis de mettre en lumière la grande variété d’acteurs de la société qui se mobilisent au niveau local (tant dans leur « statut » que dans leur densité) mais également la très grande hétérogénéité des motivations et des données produites.

Dans la continuité de cette expérience fondatrice, le laboratoire a souhaité se doter d’un atelier « science participatives » pouvant permettre de poursuivre les réflexions méthodologiques entamées et plus largement de s’interroger de façon pragmatique sur cette articulation science / société qui ne doit pas ne relever que de la dissémination, unidirectionnel, du scientifique vers la société.