
La laboratoire organise tous les lundis entre 13h45 et 14h15, un café « Intégrité scientifique » proposé et animé par Iwona Dudek. C’est un lieu de présentation et d’échange informel sur toutes les problématiques liées à l’intégrité scientifique. Voici la liste des sujets traités depuis sa création.
2024
- 23/09/2024 : présentation du contenu, des objectifs et du format de l’atelier, définition des termes utilisés; questions et réponses
- 07/10/2024 : la vérité en science : tentative de définition et discussions
- 14/10/2024 : la vérité en science (suite de la session précédente) : discussions
- 21/10/2024 : la rigueur scientifique : discussions critiques à partir de courts extraits de publications sur le thème de la rigueur scientifique.
- 28/10/2024 : la rigueur scientifique (suite de la session précédente)
- 04/11/2024 : sens critique en science (scepticisme organisé), biais comportementaux et cognitifs
- 18/11/2024 : rôle de la curiosité (intellectuelle/épistémique/scientifique …) dans la recherche scientifique
- 25/11/2024 : rôle de l’humilité épistémique et de l’honnêteté intellectuelle
- 01/12/2024 : la fraude scientifique (fabrication, falsification, plagiat) et discussions. Représentation de certains termes sous une forme visuelle (rigueur, sens critique, curiosité intellectuelle, humilité épistémique, honnêteté intellectuelle, la fabrication, falsification, plagiat).
- 09/12/2024 : l’exemplification (sur la base d’une série d’exemples prédéfinis), la discussion/la réflexion (commentaires libres) et l’évaluation du niveau de gravité des pratiques discutables dans la recherche et dans les procédures d’évaluation.
- 16/12/2024 : discussion sur des causes, des effets et des différentes formes de méconnaissance méthodologique. Un point sur la différence entre le protocole, la méthode et la méthodologie.
2025
- 06/01/2025 : bref retour sur les problèmes et questions soulevés jusqu’à présent, rappel des objectifs, ouverture sur des questions que les participants pourraient vouloir approfondir et expliciter (revues prédatrices, publications – citation, question de la paternité, …, open access). Suivi par la discussion sur l’impartialité et l’indépendance dans l’évaluation et l’expertise première partie.
- 13/01/2025 : deuxième partie de la « discussion » sur l’impartialité et l’indépendance dans l’évaluation et l’expertise – l’interaction et la participation à la discussion ont été très limitées.
- 20/01/2025 : mise en scène entre un doctorant et une chercheure sur les questions liées à l’évaluation d’articles scientifiques (champs de compétence et conflits d’intérêt)
- 27/01/2025 : déontologie des métiers de la recherche – fiabilité du travail de recherche. Chaque participant tire une carte avec l’un des principes, ensuite, reformule le principe en essayant d’en trouver les raisons qui le fondent et de donner des exemples de sa non-application. Puis discussions – commentaires, questions, autres exemples. Les principes abordés :
- respecter les engagements pris dans le cadre de leur unité de recherche ou dans le cadre de contrats spécifiques,
- adoption des protocoles de recherche et des méthodes les plus appropriées,
- tous les résultats bruts (qui appartiennent à l’institution) ainsi que l’analyse des résultats doivent être conservés de façon à permettre leur vérification (et leurs reproduction/réplication)
- les conclusions doivent être fondées sur une analyse critique des résultats et les applications possibles ne doivent pas être amplifiées (objectivité et honnêteté), distinction claire doit être faite entre les données telles qu’elles sont obtenues et l’interprétation qui en est faite.
- tout travail de recherche s’appuie naturellement sur des études et résultats antérieurs. L’utilisation de ces sources se doit d’apparaître par un référencement explicite lors de toute production, publication et communication scientifiques. Leur utilisation nécessite dans certain cas d’avoir obtenu en préalable les autorisations nécessaires
- 03/02/2025 : déontologie des métiers de la recherche – fiabilité du travail de recherche. Chaque participant tire une carte avec l’un des principes, ensuite, reformule le principe en essayant d’en trouver les raisons qui le fondent et de donner des exemples de sa non-application. Puis discussions – commentaires, questions, autres exemples. Les principes abordés :
- L’honnêteté dans la conception, la réalisation, l’évaluation, le compte rendu et la communication de la recherche (prudence, transparence, complétude, impartialité). La description claire et explicite des procédures d’acquisition pour permettre la reproduction par d’autres et la réutilisation.
- Le respect des règles disciplinaires en matière de collecte, de sélection et de traitement des données.
- La description détaillée du protocole de recherche (la reproductibilité des travaux et la traçabilité du traitement des données).
- La gestion, la conservation et la préservation appropriées des données, des métadonnées, des protocoles, des codes, des logiciels, etc.
- 24/02/2025 : déontologie des métiers de la recherche – communications scientifiques. La discussion concernait l’assertion : « Les chercheurs doivent, dès qu’ils en ont la possibilité, communiquer rapidement et ouvertement leurs résultats pour en établir la propriété intellectuelle et l’antériorité. »
L’argumentation ‘pour’ et ‘contre’ mettant en évidence les difficultés et les dangers associés à ces deux manières de procéder (communiquer rapidement, trop rapidement – ne pas communiquer ou communiquer avec un retard excessif). - 03/03/2025 : déontologie des métiers de la recherche – communications scientifiques. Questions soulevées : quelles sont les règles à respecter ( ex. la consultation des collaborateurs de la recherche avant l’acte de communication, la transparence dans la communication, la reconnaissance des contributions intellectuelles et expérimentales antérieures, le devoir de réserve, la confidentialité et la neutralité, la distanciation entre ce qui relève du domaine de nos connaissances scientifiques et ce qui est basé sur nos croyances personnelles). Des questions ont été soulevées sur une obligation de réserve (si et, le cas échéant, comment le droit d’expression et d’opinion est limité par l’obligation de réserve dans le cadre juridique de la fonction publique) ?